
L’inauguration du sentier dans Le Bien Public

Le 18 février
La base du clocher de l’église est en cours de restauration
L’église de Trochères est en plein chantier. En effet, l’habillage en tuiles de châtaignier à la base du clocher a été endommagé par une infiltration d’eau et est en cours de remplacement. Lire la suite par ce lien
Le 20 février
Un sentier piéton et un terrain de pétanque aménagés
Des travaux d’aménagement d’un sentier piéton et d’un terrain de pétanque ont démarré la semaine dernière à Trochères. Ce projet avait été validé fin 2021 par les élus de la commune. Lire la suite par ce lien
https://www.bienpublic.com/politique/2022/02/20/un-sentier-pieton-et-un-terrain-de-petanque-amenages
Comme vous avez pu le lire sur le bulletin municipal distribué dans votre boîte aux lettres, les tuiles en châtaigner du clocher ont été remplacées, chantier désormais terminé. Les travaux du sentier et du terrain de pétanque, entre le chemin du Pasquier le Petit jardin, sont presque terminés. Notre employé communal aidé de Vincent Delorme va finaliser l’entourage en rondins de bois.
Découverte en images
L’entreprise Bongarzone poursuit les travaux Chemin des Voissières et Impasse de la rue de Belleneuve jusqu’au mercredi 16 décembre. Ce jour-là seront réalisés les enrobés.
Chemin des Voissières, les travaux consistent à réaliser des trottoirs avec bordures en béton et surface en graviers compactés, et une chaussée en enrobé. Impasse de la rue de Belleneuve, sont installés des caniveaux et la chaussée sera, là aussi, en enrobé.
Les travaux de rénovation de l’église ont été réceptionnés jeudi 16 novembre avec les deux entreprises qui sont intervenues sur le chantier, l’entreprise Guerra et Is couverture. Il reste encore quelques menus travaux annexes, comme le raccordement de l’eau au cimetière qui sera prêt au printemps. Les bouteilles de gaz du chauffage de l’église doivent aussi être réinstallées dans la ruelle, côté logements communaux. Elles seront enfermées dans une cage métallique pour des raisons de sécurité, sur un lit de graviers.
De l’avis général, la restauration est une réussite. Elle est aussi gage de maintien du bon état du bâtiment, puisque les enduits à la chaux vont désormais permettre à la pierre de respirer et de ne plus s’abîmer lors des périodes de gel et dégel. Nombre de pierres étaient d’ailleurs en très mauvais état, surtout dans la ruelle, côté des logements communaux, en raison d’un faible ensoleillement et d’une humidité constante. L’habileté des ouvriers de l’entreprise Guerra, habituée à travailler sur les Monuments Historiques, a permis de les réparer sans les remplacer.
Des ajustements au projet initial sont intervenus au fur et à mesure du déroulement du chantier qui avait démarré en juin 2017. Il a notamment été procédé à la démolition du contrefort en béton situé dans le cour de la salle communale. Il avait été édifié pour supporter le poids de l’édifice. Depuis, le plafond de l’église a été rabaissé, justement pour alléger la charge de la voûte et de la charpente sur les façades. Si bien qu’il était devenu inutile.
La modification du plafond explique d’ailleurs que l’oeil de boeuf, situé côté salle communale, est aveugle : le plancher a été construit à ce niveau, alors qu’autrefois, on suppose qu’il était orné d’un vitrail comme celui situé sur le pignon d’entrée. Jusqu’alors à peine visible, l’oeil de boeuf arrière a été mis en valeur en mettant les pierres d’entourage en relief et en dessinant, à l’intérieur, le blason de la commune. Une suggestion de l’entreprise Guerra.
Pour des raisons esthétiques et en raison de sa proximité avec l’édifice, il a également été décidé de supprimer le petit préau. De fait, le revêtement du mur du cimetière a été refait ainsi que les descentes d’eaux pluviales.
Il également été décidé de vieillir l’enduit à la chaux teinté ocre jaune par des petits trous répartis sur toutes les façades. Il a fallu aussi rectifier une partie des dalles de la ruelle abîmées par les anciennes descentes pluviales. L’entreprise Guerra a brillamment résolu le problème en faisant de fausses dalles de pierre : très réussi !
L’inauguration est fixée au samedi 28 avril 2018 à 15h avec un intermède musical.
D’ici là, les habitants profiteront pleinement de l’embellissement de l’église lors de son éclairage de fin d’année.
Le conseil municipal du 26 septembre a validé la palette de couleurs de l’enduit à la chaux de l’église : un rosé pour les façades et un blanc cassé pour souligner les ouvertures et encadrements.
L’équipe de l’entreprise Guerra l’a déjà mise en oeuvre sur la majorité de la surface. En voici les premières images.
Encore un peu de patience. Les travaux seront finis, avant l’hiver et l’inauguration attendra les beaux jours, au printemps. Beaucoup de petits détails restent à régler, notamment pour les raccordements de fluides : eaux de pluie, électricité, chauffage.
Et au fait, à quoi ressemblait l’église avant. Pour vous rafraîchir la mémoire, ce cliché de l’été 2016 !
Samedi 24 juin au matin, les donateurs du projet de restauration de l’église ont été conviés à visiter le chantier avec Paul Guerra, dirigeant de l’entreprise familiale Guerra à Dijon, que son père Jean-Philippe, également présent à la visite, lui a transmise il y a quelques années.
Exemple des désordres découverts sous l’enduit en ciment sur le bout de mur de la sacristie, dans la ruelle.
L’enduit en ciment, étant par nature hermétique, les remontées capillaires au sein des murs, provoquées par l’humidité résiduelle du sol et les intempéries (gel et dégel surtout), ont fait moisir les pierres et ont fissuré pierres et joints.
« C’est comme si vous mettiez un Kway pour faire votre jogging, de l’extérieur c’est confortable, de l’intérieur insupportable », raconte Paul Guerra pour bien faire comprendre les dégâts cachés derrière le ciment.
Au contraire, l’enduit à la chaux hydraulique qui va être appliqué permet à la pierre de respirer. L’humidité résiduelle dans le sol va continuer de remonter le long des façades et s’évaporer progressivement.
Quatre couches d’enduits à la chaux hydraulique
La question s’est posée de savoir si on refaisait tous les joints afin de laisser la pierre apparente. Mais les pierres sont pas mal abîmées.
L’idée retenue: Tous les contreforts qui reprennent la charge de la voûte en pierre vont être jointoyés. Le reste des façades va être recouvert de quatre couches d’enduits à la chaux hydraulique.
La première est une couche d’apprêt qui permet de boucher les trous des pierres et des joints abîmés afin d’unifier la surface du mur.
La seconde (photo ci-dessus), est une couche d’accroche (de dégrossi) faite avec un mélange de chaux et de sable d’un grain de 0,4 millimètre. Elle consolide la coupe d’apprêt.
Les 3ème et 4ème couches sont deux couches de finition faites de chaux et de sable plus fin (0,2 millimètre). La matière obtenue est un peu plus liquide et constitue un badigeon coloré avec des terres naturelles. On voit un échantillon sur le pan de mur à l’entrée de la cour de la salle communale.
Le premier badigeon est fait à fresco : l’enduit est frais, la chaux et le pigment vont cristalliser ensemble, ce qui permet à la couleur de s’imprimer dans le support. Au fur et à mesure que le badigeon va sécher, la couleur ocre-tierre de sienne va s’atténuer en un ocre jaune plus clair.
Pour le deuxième badigeon (une fois le premier entièrement sec), on ajoute à secco un liant acrylique qui renforce l’adhérence. Le badigeon est appliqué avec une brosse en poils de sanglier avec la technique du papillon, qui consiste à croiser les mouvements. Technique recherchée pour faire apparaître « des rugosités qu’accrochent la lumière », précise Paul Guerra.
A chaque ouverture, l’enduit viendra à fleur des pierres d’encadrement des ouvertures.
La trace d’une ancienne restauration préservée.
On trouve un témoignage des anciens enduits, à l’entrée de la ruelle, coté mairie. Les joints avaient été faits avec de la brique pilée. Cette partie sera restaurée et conservée telle quelle afin de garder une trace de cette époque de restauration. L’entrepreneur pense qu’une grande partie des façades de l’église était sûrement jointoyée avec ce mortier-là.
Découverte d’un oeil de boeuf, côté cour de la salle communale, au-dessus des deux ouvertures en cintre.
L’oeil de boeuf se trouvait sous la voûte et comme celle-ci a été démontée, il se retrouve aujourd’hui au-dessus du plancher (plafond) de l’église. Il a été donc bouché avec des pierres, dont une large et plus blanche de meilleure qualité (sans doute parce que les ouvriers l’avaient à portée de main).
Par conséquent, il n’y a plus d’intérêt de rouvrir l’oeil de boeuf, mais il va être marqué avec un enduit en décalé de 5 centimètres en rapport à la pierre d’encadrement. La barre de tènement (cercle à gauche de la photo) de la façade côté cimentière va également être laissée apparente. Il s’agit d’un acier qui ne rouille pas.
La toiture côté pignons.
La toiture était sans doute en laves pierres plates, à l’époque la couverture la moins chère (aujourd’hui c’est l’inverse!). L’enlèvement de l’enduit en ciment a mis au jour un décalage d’épaisseur entre la corniche et le mur, à priori pour respecter les pentes de la couverture en tuiles plates lorsque celle-ci a été remontée. Essayer de la masquer ne serait pas très heureux, estime l’entrepreneur : La différence restera donc visible, mais l’enduit aura un patinage particulier pour valoriser ce détail de l’histoire de l’église.
Un contrefort contemporain.
Le contrefort en ciment côté cour a du être construit à l’époque où la voûte s’est effondrée. Il va être simplement nettoyé.
Sur le pignon côté cour, le chéneau en travers va être supprimé et une descente d’eau replacée verticalement au coin de la façade pour avoir une surface uniforme.
Quelques pierres vont être remplacées mais en nombre limité ; l’église n’étant pas classée, l’entreprise a plus de liberté d’intervention.
Les travaux devraient être achevés fin septembre 2017, avec interruption en août.
Une partie des visiteurs sous la conduite de Paul Guerra (à droite). Et en dessous, en compagnie de la correspondante du Bien Public qui publiera une série de photos sur le site Web du journal.
Sur ces photos photos ci-dessus, zoom sur des parties plus ou moins abîmées.
Vous l’avez forcément remarqué : le mur de la salle communale qui était resté en l’état depuis la fin des travaux, a été repeint. Des conseillers municipaux se sont mis à la tâche en plusieurs séances pour tout remettre au propre, à l’intérieur de la cour et à l’extérieur.
Jean-François Martin est venu leur prêter main forte, qu’il en soit remercié.
Le portail a été relaqué dans les teintes des menuiseries de la mairie, par un artisan de Belleneuve.
D’autres Trécariens, Nathalie et Nicolas Munier-Jolain, qui habitent en face de la salle communale, ont spontanément proposé de désherber le parterre de rosiers. Le conseil municipal apprécie particulièrement ce genre d’initiative citoyenne.
Sous la présidence de Jean-Claude Lenoir, le syndicat intercommunal du bassin versant de la Bèze et de l’Albane a présenté le 23 janvier dernier à la salle de réunion, le projet final de la restauration du ruisseau du Magny, en présence des propriétaires.
Une enquête publique, ouverte le 28 janvier se déroule jusqu’au 26 février 2015 : cette procédure permet d’informer le public et de recueillir les avis, avant de lancer les travaux. Elle débouche sur un arrêté préfectoral qui pourrait être publié au printemps.
Les travaux se dérouleront durant l’été, à priori à partir du 15 août 2015, une fois les moissons terminées.
La restauration du ruisseau du Magny consiste à aménager les berges de façon à élargir le lit du cours d’eau dans le but d’éviter un engorgement au niveau des ouvrages d’art (ponts et canalisations) lors des crues. Le haut des berges sera décaissé afin d’en adoucir la pente sur une largeur, selon la configuration des lieux, de 1,20 m à une dizaine de mètres. Le lit du ruisseau sera débarrassé de la vase afin de maintenir une circulation de l’eau en bas étiage. Les berges seront replantées d’arbustes et/ou d’essences ligneuses : le choix de la végétation se fera avec les propriétaires en fonction de l’utilisation de leur terrain. L’entretien sera à la charge du propriétaire, avec une assistance du syndicat les premières années, le temps de s’assurer de la reprise des végétaux.
Selon les techniciens du syndicat de rivière, cet aménagement n’évitera pas les crues, mais favorisera un retour à la normale plus rapide.
La commune est concernée sur une longueur d’environ 200 mètres, en bordure du terrain des petits jardiniers et du pré qui se trouve dans son prolongement. Au total, une douzaine de propriétaires sont impliqués. Tous participent au financement des travaux, l’essentiel de la dépense étant subventionné par l’agence de l’eau Rhöne-Méditerranée-Corse, le conseil régional et le conseil général. Selon les estimations, la facture totale devrait s’élever à environ 63 000 € hors taxes (76 000 € TTC).