La paroisse de Mirebeau organise les prochaines messes à Trochères le jeudi 2 février puis le vendredi 24 février ; en mars, les 3,10,17 et 24. Toutes ont lieu à 18h en l’église de la Nativité.
Catégorie : Cérémonies
Obsèques de Michel Gueniffey
Michel Guenniffey, le doyen du village, nous a quittés mardi 31 janvier à l’âge de 93 ans.
Ses obsèques civiles auront lieu mardi 7 février à 14h30 à Trochères.
Après la cérémonie, la famille invite à la salle municipale les proches et les habitants du village à partager un verre en guise d’adieu.
L’orchestre d’Harmonie La Plaine des Sons ce 11 novembre à Trochères
Trois flûtes, quatre clarinettes, deux trompettes, un basson, une percussion, un violon : c’était ce que l’on pouvait entendre ce 11 novembre au matin à Trochères, devant le Monument aux morts. L’orchestre d’Harmonie Mirebellois-Fontenois, La Plaine des Sons, était venu à l’invitation de la municipalité pour célébrer le centenaire du monument aux morts. Sous la direction de Mathieu Pinoit, professeur de percussions à l’école des 3 arts, les musiciens ont joué plusieurs morceaux dont, naturellement La Marseillaise, et en clôture, la Marche pour la cérémonie des Turcs de Jean-Baptiste Lully.
Le discours du maire et l’hommage aux soldats trécariens morts pendant les combats de 1914-1918 et de 1939-1945 eut exceptionnellement lieu en présence du président du Souvenir Français de Mirebeau, Jean-Claude Martin et de l’un de ses membres actifs, porte-drapeau du jour, Daniel Meunier. Cette association qui est à l’origine de la tombe du soldat inconnu, a vocation à préserver le souvenir des soldats tombés pour la France, surtout auprès des jeunes générations afin de leur transmettre l’importance de leur sacrifice pour notre liberté, et à entretenir les monuments aux morts et les tombes des soldats. Pour se faire, vos dons sont les bienvenus (1).
Le public a peu aussi entendre l’histoire du monument aux morts, d’après des recherches de Michel Forey et voir une exposition sur la guerre 1914-18 à la salle communale, présentée par Annick Legoux, historienne côte-d’orienne. Nous reviendrons sur ces deux sujets très prochainement. En attendant, vous pouvez visionner deux vidéos.
www.le-souvenir-francais.fr Contact local, Marie-Claude Chapuis, impasse de la Vigne.
Un 11 novembre 2022 pas ordinaire à Trochères
La cérémonie commémorative de l’Armistice du 11 novembre 1918 revêt un caractère particulier cette année à Trochères, puisqu’on y célèbre le centenaire du Monument aux Morts.
La cérémonie est avancée à 10h (au lieu de fin de matinée habituellement) en raison de la venue de L’orchestre d’harmonie du Mirebellois-Fontenois, La Plaine des Sons.
La municipalité vous attend nombreux, de tous âges avec un souhait particulier concernant les enfants et les jeunes, pour honorer la mémoire de ceux qui ont sacrifié leur vie pour défendre notre pays.
Un vin d’honneur à la salle communale permettra de découvrir une exposition sur la première guerre mondiale.
Le centenaire du monument aux morts de Trochères est l’occasion de faire connaissance avec Le Souvenir Français, association reconnue d’utilité publique qui, depuis 1887, préserve la mémoire des combattants par l’installation de monuments, stèles et plaques et participe à l’entretien des tombes des soldats de toutes les guerres dans lesquelles s’est engagé notre pays.
Avec le temps et la disparition des générations de la guerre, il est primordial que les jeunes générations prennent le relais. Participer aux cérémonies commémoratives y contribue, inviter les enfants à se joindre aux adultes est un gage, pour l’avenir, de préservation d’un lien de fraternité.
Vous pouvez aussi devenir adhérent de l’association (cotisation annuelle de 10€) ou membre bienfaiteur (à partir de 20€), donnant droit à une déduction fiscale. A Trochères, votre correspondante est Marie-Claude Chapuis. Vous pouvez aussi rejoindre le comité local. www.le–souvenir-francais.fr
La municipalité vous présente ses meilleurs voeux
La cérémonie de présentation des voeux du maire et du conseil municipal de Trochères aurait du avoir lieu ce samedi 15 janvier 2022. En raison de la crise sanitaire, elle a été remplacée par un enregistrement en vidéo que vous pouvez retrouver sur You Tube via les liens suivants
Un petit mot de bonne année également de la part de la première adjointe, Christiane Perruchot
Cérémonie du 11 novembre
Les Trécariens s’étaient déplacés au Monument aux morts, jeudi 11 novembre, pour rendre hommage aux soldats du village tombés sur le champ de bataille de la première guerre mondiale 1914-18.


Pour ceux qui n’avaient pu se déplacer, voici le discours lu par la maire Nathalie Gavoille.
« 11 novembre. La fin des combats de la Grande Guerre a marqué les consciences et imprégné les mémoires. Evénément qui transcende le temps et franchit les générations. Nul besoin d’ajouter une année ou un millésime, ce jour et ce mois ont intégré depuis plus d’un siècle, notre patrimoine commun.
A la 11ème heure du 11e jour du 11e mois, après 4 interminables années, le canon s’est tu, la fureur s’est calmée. Le dernier mot, le dernier tir, la dernière détonation. Depuis Compiègne, où l’armistice a été signée à l’aube, jusqu’au front du premier des clairons à tous les clochers de France, de l’esplanade de chaque ville à la moindre place de village. une déferlante de soulagement, un soupir de délivrance, ont traversé le e pays.
Derrière l’allégresse, derrière le tricolore flottant aux fenêtres et les Marseillaises triomphantes, partout le deuil, les blessures inguérissables, les ruines matérielles, morales et humaines qui se sont installées pour longtemps. Des mères et des pères qui n’ont pas retrouvé leur fils. Des fratries qui n’ont pas retrouvé leur père. Des épouses et des époux qui ont perdu l’être aimé.
Le pays est traversé par la sourde évidence que rien ne sera plus jamais comme avant.
En ce jour, dans le nécropoles, devant les monuments aux morts, sur les places de toutes nos cités, toutes les générations rassemblées, nous nous souvenons de ceux qui se sont battus pour la France entre 1914 et 1918, de ceux tombés au champ d’honneur sur tous les fronts, d’Orient et d’Occident. Nous nous souvenons du combat valeureux de tous ceux qui, venus des cinq continents, ont défendu un sol qu’ils n’avaient auparavant jamais foulé.
Les noms gravés sur nos monuments aux morts rappellent constamment les valeurs d’honneur, de courage, de dévouement et de bravoure. Ils nous rappellent la fraternité d’armes.
La même fraternité unit toutes les filles et tous les fils de France qui oeuvrent aujourd’hui à la défense de notre pays et qui mènent notre inlassable combat pour la liberté. La même fraternité mémorielle qui, chaque 11 novembre, nous réunit pour honorer les combattants de tous les conflits, pour rendre hommage à ceux qui ont accompli leur devoir jusqu’au don suprême. la Nation salue la mémoire des soldats pour la France en 2021.
Aujourd’hui, dans un même mouvement, la France reconnaissante fait cortège au cercueil d’Hubert Germain jusqu’à la crypte du mémorial de la France combattante au mont Valérien. Selon la volonté du général De Gaulle, l’ultime compagnon de la Libération y reposera. Dernier dans la mort, parmi les premiers de 1940, Hubert Germain est le porte-étendard de 1 038 illustres qui ont tant fait pour l’idéal de liberté et de l’esprit français.
La flamme des compagnons s’est éteinte, mais nous sommes les dépositaires de ses braises ardentes. Entretenons-les sans cesse, ravivons-les inlassablement, en honorant ceux qui donnent leur vie pour la France, ceux qui la servent avec dévouement et courage.
Colonel Sébastien Botta, commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes, mort pour la France en Egypte, le 12 novembre 2020,
Maréchal des logis Tanerii Mauri, 1er régiment des chausseurs, mort pour la France au Mali, le 28 décembre 2020,
Brigadier Dorian Issakhanian, 1er régiment des chausseurs, mort pour la France au Mali, le 28 décembre 2020,
Brigadier Quentin Pauchet, 1er régiment des chausseurs, mort pour la France au Mali, le 28 décembre 2020,
Sergent-chef Yvonne Huynh, 2e Régiment de hussards, morte pour la France au Mali, le 2 janvier 2021,
Brigadier-chef Loïc Risser, 2e Régiment de hussards, mort pour la France au Mali, le 2 janvier 2021,
Sergent Maxime Blasco, 7e bataillon de chasseurs alpins, mort pour la France au Mali, le 24 septembre 2021.
Célébration du 14 juillet à Trochères
Pour ceux qui n’ont pas pu se déplacer ce mercredi 14 juillet en fin de matinée, le discours prononcé par Mme la maire Nathalie Gavoille, devant le moment aux morts en présence d’élus municipaux et de citoyens.

« Mesdames, Messieurs les élus du conseil municipal
Mesdames, Messieurs, les dirigeants et militants associatifs de notre village,
Mesdames, Messieurs, chères concitoyennes et chers concitoyens,
Permettez-moi une nouvelle fois, en ce 14 juillet 2021, de vous redire mon émotion de vous retrouver ce matin.
Vous le savez et nous le savons, mais je dois chaque année le répéter. Notre fête nationale, le 14 juillet, c’est d’abord la fête de notre République et donc de tous les citoyens qui la composent, qui l’ont faite et qui la font. Alors disons le une fois de plus.
Célébrer le 14 juillet, c’est d’abord célébrer un moment fort de notre histoire, une nouvelle occasion pour nous de rendre hommage à celles et ceux qui sont morts pour la paix et la liberté, car cette date représente avant tout un message d’émancipation et d’espérance.
La fête nationale dois-je le rappeler, célèbre le grand souffle de liberté, le nécessaire besoin d’égalité autour desquels la République s’est édifiée dans notre pays.
Car ce sont bien les valeurs républicaines que nous célébrons aujourd’hui.
Le 14 juillet 1789, le peuple prenait la prison de la Bastille, symbole de toutes les oppressions, de toutes les injustices. Cet événement annonçait la fin d’un régime, le régime monarchique, et l’avènement d’un autre régime, républicain, dont la devise se résume en trois mots fondamentaux pour chacun et chacune d’entre nous : Liberté, égalité, fraternité.
Le 14 juillet nous rassemble donc, chaque année, devant notre monument aux morts qui porte gravés les noms de tous les martyrs de notre village, tombés au champ d’honneur des conflits des temps modernes.
Le 14 juillet, c’est sans doute une des premières, sinon la première, de ces « dates symboles » lors desquelles le peuple modifiera le cours des événements et donc le cours de notre histoire.
Le 14 juillet, c’est la fête de notre République. En ces temps de crises que nous vivons et qui résonnent de souffrances, et aussi d’intolérances, de violences et de désordres de langage, célébrer le 14 juillet doit être plus que jamais l’occasion de nous rappeler que nous détenons un bien d’autant plus précieux qu’il est trop rare dans le monde, nous en avons de nombreux exemples chaque jour qui passe.
C’est un bien qui mérite qu’on se batte pour le préserver, pour l’enrichir, pour l’enraciner, pour le conforter… et d’abord au quotidien, dans nos villages, au sein desquelles la crise épidémique a creusé et creusera sans doute bientôt davantage encore des écarts et des injustices pourtant déjà bien insupportables.
Alors disons-le : La République n’est pas seulement une forme de gouvernement.
C’est une étique, une manière de voir le monde, un mouvement, une espérance. C’est la volonté de faire en sorte que les règles de la vie en commun soient élaborées par l’ensemble de celles et ceux auxquels elles s’appliquent pour davantage de solidarité et de justice… somme toute, pour davantage de « vivre mieux » ensemble et de citoyenneté.
C’est l’exigence d’une égalité par le respect des différences dans le cadre, bien sûr, de nos règles et valeurs communes, car pour nous Français, la Nation est liée à la République. C’est l’exigence d’une solidarité accrue en direction des plus faibles, des plus fragiles, grâce à des politiques allant dans ce sens, avec des services publics et donc un Etat fort, qui donne aux collectivités territoriales de véritables moyens pour répondre aux besoins des citoyens avec lesquels les élue(e)s locaux sont le plus en contact.
Cela nous donne des devoirs particuliers.
Cela définit la Nation française comme un peuple assemblé dans la volonté de vivre ensemble et de se construire ensemble.
Dans la crise que nous vivons, qui peut ne pas dire en cette année 2021, que cela n’a jamais été aussi vrai, nécessaire voire vital ?
Enfin et j’en terminerai par ce point, le 14 juillet, c’est l’occasion de faire la fête parce que faire la fête fait partie de ces moments d’unité quand elle porte le nom de « fête populaire » dans le sens le plus riche et le plus responsable.
C’est une fête enfin, qui s’exprime, comme ce sera le cas dans quelques minutes, en nous accompagnant pour partager le plaisir d’être ensemble ; je vous invite à boire le verre de l’amitié.
Merci chères concitoyennes et concitoyens de votre présence.
Que vive le 14 juillet 2021 !
Que vive notre République, pour et dans la paix, pour et dans l’unité au nom de nos valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.
Vive la République, vive la France ! »
Les nouveaux habitants accueillis à l’occasion de la fête du 14 juillet
Mardi 13 juillet au soir, les Trécariens ont renoué avec la tradition de se retrouver autour d’un repas sous chapiteau dans la cour de la salle communale. Mais avant de se régaler du jambon braisé préparé par les deux cuisiniers de Trochères Loisirs, Didier Perrin et Laurent Bernard, et des gâteaux et tartes confectionnées par les habitants, Mme la maire a accueilli ceux qui se sont récemment installés dans le village.
Bienvenue donc à Antony Corre et Stéphanie Billard et leurs deux filles, Zoe et Flora qui habitent rue de Belleneuve et à Camille Gibault, qui réside rue de Binges. En guise d’accueil, l’association Trochères Loisirs leur a offert le repas.


Commémoration de la victoire du 8 mai 1945 : le discours prononcé par le maire
Voici le texte du discours prononcé par le maire le 8 mai 2021, à la cérémonie de commémoration du 8 mai 1945.
Et retrouvez-lien vidéo sur Facebook : https://fb.watch/5nPN-k7Ha7/
» 8 mai 1945.
Par deux fois, l’Allemagne a signé sa capitulation sans condition. Pour l’Europe, la délivrance est là, la guerre est finie. Enfin. Après tant de souffrances et de désolations, après tant d’espérances et de luttes acharnées. Même les épreuves les plus douloureuses ont une fin. Même les tempêtes les dévastatrices s’achèvent.
Une joie bouleversée emplit les cœurs, les drapeaux ornent les fenêtres, les embrassades se noient dans la liesse populaire. Derrière les larmes de joie, celles de la peine affleurent. Personne n’oublie les villes ruinées, les vies dévastées, personne n’oublie que l’humanité a payé le plus lourd tribut de son histoire. Notre monde en fut à jamais changé. La Seconde Guerre mondiale est une rupture pour notre civilisation qui se sait, encore davantage, fragile et mortelle.
Soixante-seize ans plus tard, reliés par notre mémoire commune et épris de la même reconnaissance, nous nous unissons par la pensée et par notre hommage pour saluer le souvenir de celles et ceux qui ont combattu et abattu le fléau nazi.
Pour notre pays, rien ne fut simple, ce combat prit de nombreux visages et la victoire mille chemins. Malgré les ardents soldats de Moncornet, d’Abbeville, des Alpes, de Saumur et tous “ceux de 40”, l’ombre de l’occupation, de la division puis de la collaboration a jeté son voile obscur sur la France.
Il y a 80 ans, en 1941, les flambeaux de la Résistance brillaient déjà. Le flot du refus et de l’espérance montait tandis que la répression forgeait son funeste souvenir à Châteaubriant, au camp de Souge ou au Mont-Valérien. La France libre recevait les ralliements des territoires ultramarins et poursuivait son inlassable épopée. Dans les sables de Koufra, elle nouait un pacte avec la victoire et par la voix du colonel Leclerc regardait déjà vers Strasbourg. À l’instar d’Hubert Germain, dernier des compagnons de la Libération, ce fut toute une jeunesse ardente et résistante qui refusa la défaite et l’asservissement, qui refusa de servir les desseins de l’occupant. Tous, ils ont permis à la France de s’asseoir à la table des vainqueurs.
Cela fut rendu possible par le combat acharné des armées françaises et des armées alliées, par les Forces Françaises Libres qui jamais ne cessèrent la lutte, par le dévouement des résistants de l’intérieur, par chaque Française et Français qui a refusé l’abaissement de la France et la négation de ses valeurs. Notre gratitude demeure indéfectible.
Entendons les mots de Malraux : “un monde sans espoir est irrespirable“. La victoire de 1945 est le succès de l’espérance, mais elle es aussi l’aube d’un nouvel effort collectif pour la reconstruction, pour la paix et pour l’Europe. Hier comme aujourd’hui, face aux épreuves et aux crises du temps, la Nation française se tient debout, résiliente et espérante.
Unis et solidaires, souvenons-nous de l’adversité surmontée et de la liberté reconquise. »
Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants
A l’occasion de la commémoration du 8 mai 1945, une page d’histoire
Le maréchal de Lattre de Tassigny qui conduisit la Première armée française à la libération de la Côte-d’Or en septembre 1944, fut désigné par le Général De Gaulle pour signer, le 8 mai 1945 à Berlin, l’acte de capitulation de l’Allemagne.
Source des documents ci-dessous : Fondation Maréchal de Lattre.
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