La sécheresse s’accentue sur une partie du département de Côte-d’Or.
Un renforcement des mesures de restriction est applicable à compter du lundi 6 juillet 2020.
Après la mise en place des premières mesures de restriction d’usage de l’eau le 5 juin dernier, les faibles précipitations, les températures supérieures aux normales de saison constatées ces derniers jours et le vent ont renforcé la baisse des niveaux des cours d’eau du département.
Cette tendance est confirmée par les prévisions météorologiques qui excluent à ce jour le retour d’un épisode pluvieux significatif et durable.
Dans ce contexte, les services de l’État ont réuni, le 1er juillet 2020, la cellule départementale de veille pour la sécheresse composée notamment de représentants des collectivités, de la profession agricole, de la fédération de pêche et de la protection des milieux aquatiques et des commissions locales
de l’eau.
Le suivi hydrologique, réalisé en continu par les services de l’État, a mis en évidence une aggravation de la situation qui se traduit par le franchissement
des seuils d’alerte sur 9 des 18 bassins versants du département.
La situation est la suivante :
• seuil d’alerte : Bèze-Albane, Tille aval –
Norges et Biètre
• seuil d’alerte renforcée : Tille amont, Serein-
Romanée, Armançon-Brenne, Laigne-Petite
Laigne, Seine et Ource-Aube.
Dans ce contexte, le Préfet a signé un arrêté préfectoral de constat de franchissement de seuils applicable le 6 juillet 2020.
Sur ces bassins (en jaune ou orange sur la carte), des mesures de restriction d’usage pour les activités agricoles, industrielles ou les golfs sont donc mises en place et renforcées dans les bassins en alerte renforcée.
L’irrigation agricole est interdite aux heures les plus chaudes de la journée mais reste possible de 17h00 à 12h00 en semaine.
Les mesures de restrictions générales déjà en vigueur qui intéressent principalement les particuliers et les collectivités sont maintenues en place sur l’ensemble du département. Elles ont pour objectifs essentiels de garantir l’alimentation en eau potable des populations et de préserver le débit des cours d’eau.
Ces mesures de restriction doivent également appeler l’attention de chaque usager, y compris les plus faibles consommateurs, sur la rareté de l’eau et inciter les plus importants à s’engager dans des démarches d’économie.
Ces mesures sont susceptibles d’évoluer en cas d’aggravation de la sécheresse.